1er Tour à Courchevel

Souvent agitées, quelques fois boudées par les électeurs, mais toujours enrichissantes, les 17 réunions publiques des trois candidats, qui se sont entrecroisées entre Saint Bon, La Perrière, La Tania, Moriond, la Croisette, Courchevel 1550 et l'Alpinium ont permis aux électeurs de juger des projets, des idées, de l'énergie et des capacités des prétendants à diriger notre commune pour les six prochaines années.

Le coronavirus s'est malheureusement invité dans la campagne, ajoutant un souci supplémentaire à l'incertitude du scrutin.

Le dépouillement des deux bureaux de vote :
Inscrits : 1.962
Votants ; 1.148

Liste "Pour Courchevel, traditions et ambitions" d'Isabelle Monsenego 291 voix 25,75 %

Liste "Tous pour Courchevel, Courchevel pour tous" de Jean-Marc Belleville 310 voix 27,43 %

Liste "Vivre Courchevel" de Jean-Yves Pachod 529 46,81 %

Et patatras, l'Etat français ordonne ce 15 Mars au matin la fermeture des stations

Plus de remontées mécaniques, plus de restaurants, plus de messes, plus de cinéma, plus de concerts, plus de bars....les clients privés de soldes et les nombreux saisonniers et patrons d'établissements et de commerces au chômage forcé. Du jamais vu à Courchevel en pleine saison. On se rattrapera sur les soldes d'Eté.

Ce n'est cependant pas la première catastrophe sanitaire qui touche notre commune puisque 
comme en témoigne l'oratoire de la Choulière, la commune a connu une grave épidémie de peste. Un peu d'histoire pour se souvenir. Ceux qui se donneront le mal de marcher jusque là, pourront lire

L'Oratoire de La Choulière

"Vers les années 1825/1830, une grave pandémie de peste avait sévi dans nos régions. Pour notre commune on avait relégué les premiers malades à La Choulière. Pour éviter la contagion, on les cachait dans des tranchées profondes où ils couchaient sur la paille et on leur servait à manger avec la pelle à long manche qui servait à mettre le pain au four. Au fur et à mesure qu'ils mouraient on les recouvrait de terre et de chaux en les laissant sur place à La Choulière, entre les deux petits villages, sur le rocher où il y a un oratoire, érigé en 1910, pour se souvenir de ceux qui sont restés là.

Malgré ces précautions, l'épidémie prit de l'ampleur et bientôt toute la commune fut atteinte. Alors on s'est mis à garder les malades sur place au Praz, les tranchées s'étendaient depuis l'ancienne école jusqu'au sommet du village, vers le lieu dit "La Combe du Four". Dans les autres villages on les enterrait aussi sur place, certaines familles les gardaient dans les caves...
Devant ce désastre, les personnes de la commune se sont alors confiées à Notre Dame de la Vie à Saint-Martin de Belleville, en promettant, pour ne plus revoir ce fléau, d'aller toutes les années en pèlerinage à ce sanctuaire et d'y apporter un cierge (un flambeau comme on disait à l'époque) et de le faire brûler en signe de supplication et de reconnaissance".
En 1970, René Chardon l'a réhabilité et y a installé une icône de Mme Perrino.

Nous sommes heureusement en d'autres temps, mais il est impératif d'appliquer les consignes : se laver les mains de préférence au savon, ne pas serrer la main, pas de bises pour se saluer, garder une distance de courtoisie avec les autres, éternuer et tousser dans son coude se moucher dans des mouchoirs jetables.
L'arrêt de la propagation ne dépend que de la vigilance de chacun. 

Et pour se détendre, des nouvelles de Park City

La famille Ligety s'entraîne dur pour venir bientôt découvrir la nouvelle piste cyclable de la Loze.

Bill, le papa de Ted et l'heureux grand-père de Jack nous explique que depuis trois jours, les Etats Unis et Park City sont concernés par le virus et que tous les événements publics  sont annulés.