lundi 2 mars 2020

CONFÉRENCE DE PRESSE

La conférence de presse d'Isabelle Monsenego 

Suite à la lettre anonyme qui a circulé la mettant en cause personnellement, Isabelle Monsenego a tenu à s'exprimer au cours d'une conférence de presse, ce matin, reprenant tous les points que ce message diffamatoire abordait.


Pendant la conférence de presse

Bien que ses réunions publiques de campagne démarrent ce 2 Mars, elle a préféré, avec son équipe de campagne, ne s'exprimer devant les électeurs, dès ce soir à La Perrière, que sur les sujets qui lui tiennent à cœur : l'avenir de Courchevel au travers de son programme "Pour Courchevel Traditions et Ambitions", l'éthique, la transparence et les compétences.

Ses explications ont été claires, elle a produit des documents écrits et audio, convaincants, qui, en ce qui la concerne, lui permettent de clore ce débat et de démarrer la campagne sur des bases claires, se disant prête à répondre à toutes les questions qui pourraient lui être posées.

Voici son intervention

Il n’aura échappé à personne que depuis la semaine dernière, je suis victime d’une campagne calomnieuse par le biais d’une lettre anonyme postée à différents acteurs économiques et politiques de Courchevel, mise dans des boites aux lettres individuelles de certaines personnes et même placardée sur les panneaux d’affichage de la supérette de ST BON.
J'ai donc tenu à porter à votre connaissance la vérité de cette affaire sur laquelle tout et n'importe quoi a été dit ou colporté.

Je ne m’attendais pas à être reçue les bras ouverts dans cette élection mais les méthodes utilisées par certains sont inadmissibles.Il est malheureusement facile de salir sans preuve et avec des propos anonymes et inexacts.

Je suis restée très discrète sur l’affaire du Mercure . Pourtant tout ce que l’on entend sur le Mercure est faux : Monsieur COURBIT n’est pas propriétaire du Mercure et les propriétaires ne sont pas à l’origine du refus de la rénovation.

Ce courrier anonyme m’oblige donc à révéler publiquement ce qu’est ce dossier scandaleux depuis que Monsieur Dominique BOTTELIN , notre directeur est décédé.

Le Mercure est un hôtel dont les murs sont détenus par une Société civile immobilière RÉSIDENCE HOTEL DU JARDIN ALPIN, elle-même détenue par 127 propriétaires depuis 1978, dont je fais partie avec ma famille depuis l’origine.

A coté de l’hôtel il y a le restaurant  et 22 Chambres de service qui n’appartiennent pas à la SCI.
Le tout forme une copropriété dont notre SCI  possède un peu plus de 85%.

Notre société avait un locataire qui était le groupe Accor jusqu’en 2014, et pendant toutes ces années, il n’y a jamais eu de difficultés particulières.

Le bail prévoyait que les propriétaires bénéficiaient d’un loyer, mais aussi, de 7 semaines de jouissance par an et par chambre. En contrepartie de quoi, le locataire disposait des autres semaines pour les louer en chambres d’Hôtel, et prenait en charge la totalité des travaux d’entretien et de rénovation.

L’assemblée générale, qui se tenait au Mercure Tour Eiffel à Paris, en octobre 2014 au cours de laquelle Mr Bottelin est décédé au dessus de nos têtes, a été le lieu, pour le groupe Accor, de nous présenter Stéphane Courbit comme étant le futur locataire de notre hôtel.

On apprenait fortuitement qu’il avait déjà acheté des parts sociales de notre SCI, devenant donc un associé à part entière, assistant à toutes nos assemblées et pouvant donc les contester ce qu'il ne s’est pas privé de faire systématiquement

A partir de là, un véritable chantage débutait qui consistait en l’équation suivante :

RÉALISATION DES TRAVAUX, A CONDITION QUE LE BAIL SOIT MODIFIE EN SUPPRIMANT LA MOITIE DU LOYER ET DES SEMAINES DE JOUISSANCE DES CHAMBRES  d'HOTEL

Les relations débutaient donc avec un rapport de force inégalitaire, entre le puissant groupe financier de Stéphane Courbit et les 127 petits propriétaires que nous étions.

Nous avons demandé à notre gérant de l’époque de défendre nos intérêts, et constatant que nous ne nous laissions pas faire comme des moutons de Panurge, il démissionnait de ses fonctions de façon brutale et sans préavis : il faut préciser qu'il n’avait plus de parts de notre SCI et nous l’ignorions.

Des élections ont donc eu lieu, et j’ai été désignée gérante en mars 2015 à une très forte majorité.

Nous décidions donc, de nous organiser et de nous entourer des conseils d’un avocat spécialisé.

Nous faisions réaliser une expertise technique du bâtiment, qui mettait en évidence, une urgence absolue de rénovation.


C’est dans ce contexte et en toute connaissance de cause que Monsieur Courbit, via une de ses sociétés, faisait l’acquisition du fonds de commerce HOTEL RESTAURANT ET SALLES DE RÉUNION ET DE SPECTACLE en Décembre 2015, moyennant le prix de 600 000 euros. 

Le litige portait DONC EN APPARENCE sur la prise en charge des travaux de rénovation; qui les supporterait ?

Afin de trouver une solution qui puisse convenir à tous, notre assemblée a décidé d’approuver un projet de surélévation proposé par un promoteur, qui prenait en charge la totalité des travaux nécessaires, environ 20 millions d’euros, nous permettant de conserver notre hôtel trois étoiles totalement rénové
N’importe quel locataire normalement constitué, et sans mauvaises intentions, aurait accepté avec joie une telle solution, mais pour faire échec à ce projet, la société de Mr Courbit a acquis les murs du restaurant en Décembre 2016 ce qui empêchait la surélévation au dessus du restaurant et privait l’hôtel de son bar et restaurant.

Notre société a donc modifié son projet, pour ne créer une surélévation qu’au-dessus de l’hôtel et créer un nouveau bar et restaurant sur l’emprise foncière. Cette surélévation nécessitait une participation active de la mairie qui devait entreprendre une révision allégée du PLU et délivrer les autorisations administratives d’urbanisme.

Mais depuis 2017 la mairie a conditionné cette procédure de déclassement à un accord préalable avec M. Courbit, nous prenant en otage de manière inacceptable. Je dispose bien entendu des échanges de mails prouvant cela, mais aussi d’un enregistrement vocal de Mr Mugnier, qui n’hésite pas à mentir de manière éhontée, faisant barrage à notre rénovation. Nous avons donc dû nous résoudre à vendre et avons confié mandat de vente de tout l’immeuble à la société Savills Jerome LAGOUTTE en août 2017.

Après 3 ans de travail, nous avons trouvé un acheteur capable de rénover et d’exploiter cet hôtel à l’année. C’est une solution, que nous n’avions pas envisagée au départ, mais à laquelle nous avons été acculés par le comportement conjoint de la mairie et de Mr Courbit empêchant toute rénovation pour nous même en hôtel trois étoiles.

Contrairement à ce qui a été affirmé, je n’ai pris aucune décision seule. J’ai tenu de nombreuses assemblées générales au cours desquelles la quasi-totalité des associés votaient en faveur des projets présentés. Je n’ai aucun intérêt personnel particulier, en dehors de celui d’être propriétaire depuis l’origine comme nombre de mes associés.

Ce dossier est un véritable scandale qui illustre la manière selon laquelle la mairie empêche un hôtel 3 étoiles, détenu par des associés historiques, de pouvoir se rénover à l’aide d’une promotion immobilière comme cela se fait dans tout Courchevel. Il est grand temps de faire tomber les masques et de révéler aux Courchevelloises et Courchevellois, les pratiques indescriptibles actuelles de la mairie qui n’a favorisé que l’installation de palaces.

En conclusion sur le MERCURE,

- OUI JE SUIS LA GÉRANTE DU MERCURE ET J’AI DÉFENDU LES INTÉRÊTS DE LA SOCIÉTÉ QUE JE DIRIGE

- LA SOLUTION DE LA VENTE A ÉTÉ PRISE EN ASSEMBLÉE  QUAND LA SOLUTION DE LA SURÉLÉVATION N’A PU SE FAIRE DU FAIT DE L’ACTION CONJOINTE DE LA MAIRIE QUI A REFUSE TOUTE AUTORISATION ADMINISTRATIVE TANT QUE NOUS NE CÉDIONS PAS AU DESIDERATA DU NOUVEL EXPLOITANT ET SES ASSOCIES

-     LE BAIL A ÉTÉ RÉSILIÉ Dès NOVEMBRE 2017 ET LE PROCÈS INITIE CONTRE COURBIT A ÉTÉ GAGNE SUR LE PRINCIPE CAR LE TRIBUNAL A VALIDE LE CONGÉ QUE NOUS AVIONS DONNE. LA SEULE QUESTION QUI RESTE EN SUSPENS EST CELLE DU MONTANT DE L’INDEMNITÉ QUE L’ON DEVRA OU PAS. POUR NOUS C’EST UNE VICTOIRE.

- J’AI SOUHAITE DÉLÉGUER A L’UN DE NOS ASSOCIES LA POURSUITE DES NÉGOCIATIONS ENTRE LE MAIRE ET MONSIEUR COURBIT, ESPÉRANT QU’ILS REVIENDRAIENT A LA RAISON. CET ASSOCIE N’A PU QUE CONSTATER CE QUE MOI MÊME J AI PU CONSTATER.
- POUR VENDRE L’HOTEL IL FAUT VENDRE LES CHAMBRES DE SERVICES ET CEST POURQUOI CELLES-CI ONT ÉTÉ ACHETÉES EN 2018 DANS CE SEUL BUT 

 - MAINTENANT QUE NOUS SOMMES SUR LE POINT DE SIGNER LA VENTE DE L’HOTEL DÉCIDÉE PAR NOTRE ASSEMBLÉE DU 30 NOVEMBRE 2019, DES MENACES ME SONT FAITES DEVANT TÉMOINS PAR LES ASSOCIES DE MONSIEUR COURBIT.

 Cette explication étant donnée, je répondrai à toutes vos questions. Et vous fournirai tous les écrits nécessaires en ma possession.
           
Pour les autres accusations bien entendu nous attendons avec intérêt des preuves de ces propos  diffamatoires.

A titre anecdotique je ne suis pas en affaire avec L’APOGEE ce qui est le dernier point de la lettre anonyme telle que l’attestation que j’ai obtenue le démontre et que je tiens à votre disposition.

Je ne reviendrai donc plus sur ces propos, je suis mobilisée avec toute mon équipe sur ma campagne.

Je souhaite changer radicalement ces méthodes de gouvernance et poursuivre mon travail dans la sérénité qui m’anime et participer au rayonnement de Courchevel

Les pièces à disposition
- Lettre recommandée de la SCI à la Mairie du 21 Août 2017
- Réponse de la Mairie du 13 Septembre
- Echange de mails SCI/Mairie du 16 Octobre 2017
- Courrier de notre avocat du 1er Février 2018 à l'avocat de M. Courbit
- Echange de mails avec SCI et M. Feidt des 24 et 27 Septembre 2018
- Mail à M. Mugnier du 1er Octobre 2018
- Courrier à M. Mugnier du 18 Octobre 2018
- Echange de mails entre M. Feidt, Denis Akriche et Isabelle Monsenego de Décembre 2018 et Janvier 2019.
- Mails de Denis Akriche et M. Mugnier des 2, 4, 6 et 13 Janvier 2019, 23 Août 2019, 2 et 4 Septembre.









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